Année de diffusion : 2016
Descriptif du documentaire :
Entremêlant animation originale et riche iconographie puisée dans l’histoire de l’art, François Busnel égrène les destins passionnants des grandes figures de la mythologie grecque.
Souffle épique et poétique
Initiateur de la série, François Busnel raconte lui-même en voix off, avec passion et précision, et en se fondant sur les textes les plus anciens, les destins de Zeus, Thésée, Aphrodite ou Orphée, ces mythes dont la force poétique et la portée universelle ont nourri l’imaginaire des artistes au fil des siècles. À l’image, les chefs-d’œuvre de Botticelli, Picasso, Goya ou Klimt rencontrent des silhouettes animées, inspirées des vases de la Grèce antique : un dispositif inédit pour une exploration captivante de la mythologie grecque et de ses récits originels.
DANS CET EPISODE :
La belle Psyché épouse un monstre rassurant et tendre mais qui lui demande de ne pas chercher à voir son visage ; elle tentera d’enfreindre l’interdiction, manipulée par Aphrodite.
Les épisodes passant, on quitte le premier cercle de l’Olympe pour accéder aux destins de divinités antiques un rien plus confidentielles. Qui se souvient, ainsi, de l’histoire de Psyché, simple mortelle dont l’incommensurable beauté lui valut la jalousie dévorante d’Aphrodite et l’amour infini d’Eros, le désir personnifié ? Homère n’ayant pas le monopole du mythe, c’est Apulée qui rapporta, au IIe siècle, son histoire dans L’Ane d’or. Il est ici relayé par François Busnel, pas très à l’aise dans son rôle de conteur, oscillant bizarrement entre lyrisme emphatique et érotisme soft.
Le récit, globalement assez plat, est sauvé par la présence de séquences animées élégantes, dont le trait évoque à la fois Michel Ocelot et les figures noires des vases grecs. Principal reproche formulé aux auteurs, et cela vaut pour l’épisode qui suit à 17h40, consacré à Persée, fils caché de Zeus et pourfendeur de Méduse, comme pour l’ensemble de la série : convoquées sans aucune source, les oeuvres (du sublime marbre de Canova visible au Louvre aux remarquables vitraux Renaissance du château de Chantilly) sont réduites à d’expéditives illustrations. Cela manque, de toute évidence, d’un supplément d’âme (« psyché », en grec).