Année de diffusion : 2013
Descriptif du documentaire :
DSK, Dominique Strauss-Kahn. Agadir, dans les années 1950 : c’est là que le jeune Dominique Strauss passe son enfance, après que son père Gilbert a décidé de tenter sa chance au Maroc. La famille repart dans les années 1970 pour Monaco, ayant de nouveau tout perdu. Marié à 18 ans, le jeune DSK poursuit ses études, choisissant l’économie. Une fois l’agrégation en poche, il enseigne à l’université de Nancy avant de se lancer dans la politique, connaissant la carrière que l’on sait. Les auteurs de ce documentaire retracent toutes les grandes étapes de l’existence de DSK. Ce faisant, ils cherchent à comprendre quelle logique personnelle a conduit le directeur du FMI à sa chute, en mai 2011
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Jusqu’à ce fatidique samedi 14 mai 2011, DSK était encore le maître du FMI et le vainqueur annoncé de la présidentielle française. Mais en quelques minutes, le scandale du Sofitel le précipitera dans une chute aux enfers. Près de deux plus tard, ce documentaire, écrit et réalisé par un psychanalyste, retrace le parcours d’un homme qui n’aurait écouté que son propre désir sans limite.
« DSK, l’homme qui voulait tout », un documentaire inédit à découvrir le mardi 19 mars à 20h05 sur La Deux. Gérard Miller et Anaïs Feuillette Ce film tente une lecture rationnelle de la problématique personnelle de DSK. Il propose de nous emmener dans l’envers du décor d’un homme dont on croit savoir beaucoup parce qu’il s’est montré souvent, mais dont le paradoxe était justement d’avoir su se cacher… en pleine lumière.
Parcourant les archives de ces 50 dernières années, interrogeant ceux qui l’ont connu de près (qu’ont-ils vu ? qu’ont-ils deviné ? qu’ont-ils méconnu ?), mettant en évidence des aspects inconnus ou sous-estimés de la vie de DSK, le psychanalyste Gérard Miller et la sociologue Anaïs Feuillette, ont cherché à comprendre quelle a été la logique personnelle de l’ancien directeur du FMI. Au moment de l’arrestation de DSK, la France est abasourdie et croit au complot. Pour Gérard Miller, le scénario n’était en fait pas si impensable que cela. Le psychanalyste analyse, il pose des questions, il tente de cerner les éléments qui ont annoncé ce jour fatal.
Pour lui, la réalité de DSK, c’est d’abord la boussole qu’il a suivie tout au long de sa vie, celle de son propre désir. Comment un homme aussi intelligent que lui avait-il pu prendre autant de risque ? « DSK était fasciné par le risque, il aimait marcher au bord du précipice ». Le film retrace les grandes périodes de sa vie et de sa carrière. Au travers des témoignages, il met en lumière ses succès et ses échecs sur lesquels DSK avait l’art de rebondir, comme s’il en ressortait à chaque fois immunisé.
Pour Gérard Miller, l’histoire de DSK, est l’histoire d’un homme dont l’entourage sous-estimait manifestement la jouissance, « un homme qui voulait jouir de l’amour, du pouvoir, du sexe et de l’argent, un homme qui ne voulait renoncer à rien ». Avec les témoignages, entre autre, de Raphaëlle Bacqué, grand reporter au journal Le Monde – Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national du Parti socialiste – Ariane Chemin, grand reporter au journal Le Monde – Edith Cresson, ancien Premier ministre – Eva Joly, députée européenne, ancienne juge d’instruction – Jack Lang, ancien ministre – Ivan Levaï, journaliste.
WIKIPEDIA
Dominique Strauss-Kahn, dit « DSK », né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine, est un économiste et homme politique français.
Il est député socialiste à partir de 1986, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale de 1988 à 1991, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur de 1991 à 1993, dans les gouvernements Édith Cresson et Pierre Bérégovoy, et maire de Sarcelles de 1995 à 1997.
Après avoir contribué à la victoire de la gauche plurielle aux élections législatives de 1997, il est nommé ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le gouvernement Lionel Jospin. Mis en cause dans des affaires judiciaires en 1999, il démissionne du gouvernement, puis retrouve son siège de député en 2001, avant de bénéficier d’un non-lieu et d’une relaxe. Candidat à la primaire socialiste de 2006, il est battu par Ségolène Royal.
Il devient directeur général du Fonds monétaire international (FMI) en 2007, mais doit démissionner en 2011, après sa mise en cause dans le cadre d’une accusation d’agression sexuelle à New York. Il bénéficie d’un non-lieu au pénal, avant qu’une transaction financière ne mette fin l’année suivante à la procédure engagée au civil.
Cette affaire judiciaire et médiatique discrédite l’hypothèse de sa candidature à l’élection présidentielle de 2012 alors qu’il était donné favori pour représenter le Parti socialiste à ce scrutin. Mis en cause dans plusieurs autres affaires politico-financières et de mœurs tout au long de sa carrière, il a toujours bénéficié de non-lieux, de classements sans suite ou de relaxes.
Il reprend ensuite des activités dans le secteur privé.