Année de diffusion : 2017
Descriptif du documentaire :
L’idée qu’on se fait des samouraïs nous vient souvent des films et de la télévision, mais la réalité est bien différente ! Regardons d’un peu plus près cette culture japonaise ancienne qui reste encore aujourd’hui une grande source d’inspiration.
Armure
Conçue pour permettre un maximum de mouvement et de vitesse, l’armure des samouraïs était aussi étonnamment résistante. Sa robustesse résidait dans la façon dont elle était fabriquée : pour créer une armure, de nombreuses plaques de cuir laqué ou de métal étaient assemblées afin de fournir une protection optimale tout en permettant une grande aisance de mouvement sur le champ de bataille.
Ce type d’armure était tellement performant que même l’armée américaine s’en est inspiré pour ses gilets pare-balles au cours de la Seconde Guerre mondiale. Plus récemment, l’armure des samouraïs se retrouve dans de nombreux aspects de notre culture contemporaine : le masque de Dark Vador, par exemple, s’inspire clairement du masque et du casque des samouraïs et plus particulièrement du protège-nuque, qui protégeait des flèches et des coups de lame obliques.
Chaque pièce de l’armure avait une utilité. Ainsi, le casque servait non seulement à protéger le visage, mais aussi à effrayer l’adversaire. Le « kawari kabuto » (ou « casque inhabituel ») était particulièrement effrayant mais aussi très imposant : porté par les officiers, ce casque leur permettait de rester visible sur le champ de bataille, malgré la fumée des armes à feu. Il était en effet important de savoir si le commandant était toujours en vie et en train de combattre.
Armes
Les samouraïs ont été parmi les premiers guerriers à porter des armes à feu. Mais étonnamment, ces guerriers japonais en firent moins usage lorsque les Européens commencèrent à utiliser à leur tour des armes à feu. Les samouraïs utilisaient également des lances et s’entraînaient vigoureusement à l’arc, avant que ceux-ci ne soit remplacés par des armes à feu. Leurs épées, et notamment le katana, étaient particulièrement réputées. Il était d’usage que le samouraï donne un nom à son épée, car l’idée était que l’âme du guerrier résidait dans son katana et qu’en créant ainsi un lien, l’acier de la lame n’en devenait que plus fort.
Guerrières
De façon surprenante, les conditions pour devenir samouraï n’étaient pas si compliquées qu’on ne peut le penser. Contrairement à la croyance populaire, il y avait aussi beaucoup de femmes guerrières, même si elles combattaient rarement. Parmi elles, on trouve Tomoe Gozen, qui était une femme guerrière du 13e siècle, souvent représentée dans des estampes et des tableaux.
On pense également, à tort, que les samouraïs étaient une élite, alors que le terme « samouraï » fait référence à toute une catégorie de la population et représentait, au plus haut de la culture samouraï, près de 10 % de la population japonaise. Il était relativement aisé de devenir samouraï, voire même d’acheter le titre, à la fin de la période Edo (1600-1868). À cette époque, les samouraïs étaient principalement des bureaucrates, car il n’y avait plus de grandes batailles à mener.