Année de diffusion : 2016
Descriptif du documentaire :
Chupacabra, au pluriel en espagnol chupacabras (/tʃupa’kabɾas/ signifiant « suceur de chèvres ») est une créature qui est décrite par des témoins comme ayant des yeux bleus, deux trous pour les narines, une bouche avec des crocs saillants vers le haut et vers le bas et serait sans poils. Il possèderait deux marques arrondies à l’arrière de la croupe, de part et d’autre de la queue.
Elle ressemble selon certains à une chauve-souris ou au prétendu extraterrestre de l’Affaire de Roswell. Elle fait partie de la culture populaire dans toute l’Amérique latine, notamment au Mexique et sur l’île de Porto Rico. L’animal se nourrirait en suçant le sang des animaux de ferme comme les chèvres ou les vaches en faisant des trous parfaitement circulaires dans le cou jusqu’au cervelet tuant l’animal en ne provoquant aucune souffrance.
La légende du Chupacabras débute autour de 1992, lorsque des journaux portoricains, El Vocero et El Nuevo Dia, commencent à rapporter la mort de plusieurs types d’animaux, comme des oiseaux, des chevaux et, comme l’indique le nom de la créature, des chèvres. À ce moment, le chupacabra est connu sous le nom de El Vampiro de Moca puisque les premières victimes sont trouvées dans la petite ville de Moca.
Au tout début, les membres d’un culte satanique sont soupçonnés d’avoir commis ces tueries au hasard, mais ensuite, les tueries s’étendent autour de l’île, et plusieurs fermes rapportent la perte de vies animales. Les carcasses ont toutes une chose en commun : chaque animal trouvé a un trou dans le cou et s’est vidé d’une grande partie de son sang – également, parfois, d’une partie de ses organes internes.
Le terme chupacabras (littéralement « suceur de chèvres ») est supposément inventé par une personnalité de la télévision portoricaine, Silverio Pérez, qui utilise ce nom comme une blague, mais le mot est également utilisé en 1990 dans le roman de Michael Crichton, Jurassic Park, qui paraît avant la légende.
Peu après les morts d’animaux à Porto Rico, d’autres carcasses sont découvertes dans d’autres pays, comme en République dominicaine, en Argentine, en Bolivie, au Chili, en Colombie, à El Salvador, à Panama, au Portugal, au Pérou, au Brésil, aux États-Unis et, surtout au Mexique. À Porto Rico et à Mexico, le chupacabras devient une légende urbaine.
De nombreux témoignages en font part dans les États du Sud des États-Unis comme le Texas. À la Martinique une légende similaire est attribuée au lentikri, bête diabolique suçant le sang des animaux le soir. Les histoires de chupacabras commencent à paraître plusieurs fois dans les nouvelles télévisées aux États-unis, et des produits dérivés tels que t-shirts et casquettes de baseball sont mis en vente.
Le chupacabras est considéré par les Mexicains comme le produit d’une hystérie collective, alors que d’autres pensent qu’il s’agit d’une piètre explication à des morts animales résultant d’attaques d’origine inconnue.