Année de diffusion : 2016
Descriptif du documentaire :
Japon, le sexe et l’amour en crise. Au Japon, l’amour et le sexe sont dans de sales draps. Pour les jeunes Japonaises, coucher avec son partenaire serait devenu « ennuyeux ». Quant aux hommes, ils préféreraient les relations virtuelles. Résultat, 50% des Japonais (de 15 à 49 ans) avouent ne faire l’amour qu’une fois par mois (contre 30% il y a 10 ans).
Moins d’amour, moins de sexe et forcément moins d’enfants. Un problème pris très au sérieux par les autorités nippones car le pays vit aujourd’hui la pire crise démographique de son histoire. Le Japon perd 200 000 habitants par an. A ce rythme, un tiers de sa population pourrait disparaître d´ici un demi-siècle,
Comment expliquer une telle désaffection pour les relations amoureuses et sexuelles au pays du soleil levant ? Travail éprouvant, fatigue, stress, problèmes économiques, passion pour la technologie et les jeux vidéo… Un environnement pas vraiment favorable pour rencontrer l’amour, trouver des partenaires et vivre ses désirs pour de vrai. Si les Japonais ont de plus en plus de mal à passer à l’acte, c’est aussi parce que l’univers virtuel prend souvent le pas sur la réalité.
Mangas érotiques, jeux vidéo coquins, poupées en silicone, petites amies digitales, le business du sexe virtuel tourne à plein régime. Le Japon est même l’un des premiers producteurs de films pornos au monde.
Et les hardeurs nippons, comme Ken Shimizu, que nous avons suivi, sont entraînés comme des superchampions. Certains tournent jusqu’à 100 films par an.
Côté amour, tendresse et mariage, le pays a développé une industrie unique en son genre. Il y a les « solo weddings », des jeunes femmes en robe de mariée qui prennent la pose devant les photographes, le tout sans fiancé à leur bras ! Des agences spécialisées facturent cette prestation 2 000 euros, le prix d’un conte de fée sans contrainte ni engagement à la clé.
Il existe aussi des « cafés câlins » où des jeunes hommes payent pour s’allonger chastement auprès d’une hôtesse et poser leur tête sur ses genoux ! Quant aux Japonaises, elles peuvent louer un escort boy, pour une heure ou une après-midi, juste pour une promenade main dans la main, rien de plus. Une prestation très demandée au printemps, lorsque les cerisiers sont en fleurs.