Année de diffusion : 2017
Descriptif du documentaire :
Planète sable – La Chine en guerre contre le dragon jaune. Quand le désert avance, l’homme et ses activités reculent. S’il est moins spectaculaire visuellement que le recul des glaciers, réchauffement climatique oblige, le phénomène constitue un enjeu planétaire majeur. Dans le monde entier, scientifiques, citoyens et autorités s’engagent dans la lutte contre la désertification, l’un des plus grands défis de ce XXIe siècle.
Cette série documentaire en cinq volets nous invite à découvrir, au cours d’un voyage spectaculaire, les pas de ces hommes qui se battent contre le recul des terres fertiles, autour des déserts les plus fascinants de la planète : des vastes déserts de Chine à l’Atacama au Chili, en passant par le Sahara, le Grand désert de Victoria en Australie et la mer d’Aral.
Résumé de l’épisode
Plusieurs fois par an, de violentes tempêtes de sable plongent Pékin dans un épais brouillard. C’est le fameux « dragon jaune » qui provient de deux étendues désertiques de l’ouest de la Chine, et, au nord, des déserts de la Mongolie intérieure. Ces zones arides ne cessent, depuis plus de trente ans, de grignoter les terres arables et habitées — des villages entiers ont dû être déplacés.
L’agriculture intensive n’a bien sûr rien arrangé, asséchant les puits et les lacs. Le réchauffement climatique non plus. Alors l’homme tente de limiter cette avancée des sables en bâtissant une « muraille verte » : une barrière végétale de jeunes arbres plantés sur des kilomètres pour limiter les déplacements de dunes et protéger les villes. Un chantier environnemental titanesque.
Le réalisateur de documentaires animaliers Thierry Berrod — capable de filmer les insectes les plus minuscules grâce à un savant outillage de microscopie électronique — livre ici un projet extrêmement ambitieux. En cinq épisodes sur trois continents, il explore la façon dont les hommes luttent contre la désertification pour préserver les zones fertiles. En Australie, dans le désert d’Atacama, autour de feue la mer d’Aral, il est allé rencontrer scientifiques, analystes, écologues, en première ligne de ce combat.
Les images de ce premier numéro sont incroyablement léchées (vive le drone !), les explications scientifiques, limpides. Mais pourquoi diable avoir nappé tout le film d’une insupportable musique électro et d’une voix off sans âme ? — Journaliste Perrine Dutreil