AVERTISSEMENT : Ce documentaire est présenté dans un contexte éducatif et historique. Nous ne tolérons ni ne promouvons la haine envers aucun groupe de personnes, nous ne promouvons pas la violence. Nous condamnons ces événements pour qu’ils ne se reproduisent plus jamais. PLUS JAMAIS. Toutes les photos ont été censurées conformément aux politiques publicitaires de YouTube.
Dans les annales des chapitres les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, peu de figures se dressent aussi sinistrement qu’Arthur Seyss-Inquart, un homme dont le nom est devenu synonyme de brutalité et d’oppression aux Pays-Bas occupés. Né le 22 juillet 1892 à Stannern, en Autriche-Hongrie (aujourd’hui Stonařov, République tchèque), le parcours de Seyss-Inquart, de simple avocat de petite ville à l’un des criminels de guerre les plus notoires du Troisième Reich, est un témoignage glaçant de l’influence corruptrice du pouvoir et de l’idéologie. Sa vie incarne les paroles de Lord Acton : « Le pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument. »
Dans le théâtre sombre des procès de Nuremberg, où les architectes des atrocités de l’Allemagne nazie ont fait face à la justice, une figure s’est démarquée par son héritage grotesque de haine et son acte final étrangement défiant. Julius Streicher a rencontré sa fin non pas pour avoir commandé des armées ou orchestré des meurtres de masse, mais pour avoir utilisé les mots comme armes dans une croisade de bigoterie qui a pavé la voie au génocide. Comme l’a écrit le journaliste américain William L. Shirer, qui a couvert l’ascension de l’Allemagne nazie, dans son œuvre magistrale « Le Troisième Reich des origines à la chute » : « Si le Troisième Reich avait eu un bouffon, ce serait Julius Streicher. »
Dans les heures crépusculaires du 15 octobre 1946, alors que le monde retenait son souffle pour la conclusion des procès de Nuremberg, un rebondissement choquant s’est déroulé dans les murs de la prison de Nuremberg. Hermann Göring, autrefois le deuxième homme le plus puissant de l’Allemagne nazie, a échappé à la potence par un ultime acte de rébellion qui a jeté une ombre permanente sur les procédures. Cette fin dramatique fut un épilogue approprié à la vie d’un homme qui avait autrefois proclamé : « Je suis le seul à savoir ce que je veux. »
Aux premières heures du 16 octobre 1946, un spectacle sombre et glaçant s’est déroulé dans le gymnase de la prison de Nuremberg. Le monde retenait son souffle alors que la conclusion du procès le plus significatif du XXe siècle approchait de son sombre dénouement. Les procès de Nuremberg, qui avaient commencé le 20 novembre 1945, allaient rendre leur verdict ultime sur les dirigeants survivants de l’Allemagne nazie. À minuit, le pasteur luthérien de la prison, Henry Gerecke, a effectué ses dernières rondes, offrant un réconfort spirituel à des hommes qui avaient autrefois commandé des armées et des nations, mais qui faisaient maintenant face à leurs derniers instants sur terre.
00:00 Le Règne de Terreur d’Arthur Seyss-Inquart
11:28 Julius Streicher et le Prix de la Haine
21:11 L’Ultime Acte de Défiance d’Hermann Göring
30:50 Quand la Justice a Pendu les Architectes du Mal
41:59 Le Jugement Final d’Adolf Eichmann